Le burn-out des femmesLe burn-out des femmes
©Le burn-out des femmes

Les femmes sont-elles plus touchées par le burn out que les hommes ?

Burn out, surcharge mentale, fatigue chronique… Le mal est profond, mais il reste souvent invisible. En France, le burn out touche chaque année des milliers de salariés, hommes comme femmes. Mais une question subsiste : les femmes sont-elles plus vulnérables face à ce fléau ?

C’est une réalité de plus en plus documentée : le genre joue un rôle dans la manière dont le burn out s’installe, se manifeste et est pris en charge. Et les chiffres récents le confirment.

Quelques statistiques frappantes pour poser le décor :

  • Selon la DARES (2023), 27 % des salariées se disent en état de burn-out (ou de pré burn-out), contre 18 % des salariés hommes.
  • Une étude de l’IFOP pour Malakoff Humanis (2022) indique que 42 % des femmes actives déclarent ressentir une « grande fatigue mentale », contre 29 % des hommes.
  • Dans les professions du soin, de l’éducation et de l’aide à la personne, majoritairement féminines, les taux de burn-out frôlent les 35 %.

Des chiffres qui parlent : quelles statistiques sur le burn out par genre ?

Les données récentes sont sans équivoque.

  • Taux global de burn out en France (DARES 2023) : 22 % des salariés, tous genres confondus
  • Femmes salariées : 27 % en situation d’épuisement professionnel
  • Hommes salariés : 18 %
  • Cadres : les femmes cadres sont 31 % à se dire concernées, contre 20 % des hommes cadres

Un tableau synthétique de la DARES illustre ces écarts par secteur d’activité et d’âge, confirmant une tendance : les femmes sont globalement plus exposées, et ce, quel que soit leur poste.

🔗 Sources : DARES, INSEE, IFOP

Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées par le burn out ?

Facteurs socioprofessionnels

La charge mentale reste un mot-clé. Encore aujourd’hui, les femmes, davantage que les hommes, jonglent entre travail, vie de famille, logistique domestique, soins aux proches. Cette « double journée« , comme la nomment les sociologues, use le corps et l’esprit.

Ajoutez à cela une forte présence dans les métiers du soin, de l’éducation, de la relation à l’autre — secteurs où l’engagement émotionnel est intense.

Facteurs organisationnels et culturels

Pression à la performance, manque de reconnaissance, charge affective accrue, situation d’emprise ou manque de disponilité : le quotidien professionnel des femmes est truffé de freins plus ou moins perceptibles.

Selon le baromètre Qualisocial 2024, 1 femme sur 2 déclare ne pas se sentir écoutée par sa hiérarchie lorsqu’elle parle de sa santé mentale.

« On me disait de prendre sur moi, que tout le monde était fatigué. J’ai tenu. Jusqu’à l’effondrement. » — Claire, 39 ans, ancienne chargée de projet

Le burn-out ne se manifeste pas de la même manière selon le genre

Symptômes fréquents chez les femmes

Chez les femmes, le burn out s’exprime souvent par :

  • Une fatigue persistante, même après du repos
  • Des troubles du sommeil réguliers
  • Un niveau d’anxiété élevé, parfois avec crises de panique
  • Un sentiment d’échec ou de culpabilité, même en cas de surinvestissement

Une étude de l’INSERM (2022) note que les femmes ont 2 fois plus de risques de développer un trouble anxieux associé à un burn out. Idem pour la Santé Public France.

Symptômes fréquents chez les hommes

Côté masculin, les signes sont parfois plus discrets, ou interprétés autrement :

  • Irritabilité, colère, sautes d’humeur
  • Isolement social, repli sur soi
  • Symptômes somatiques : maux de dos, troubles digestifs
  • Addictions

Les hommes consultent souvent plus tard, ce qui peut retarder le diagnostic. La sous-déclaration du mal-être reste fréquente, notamment en raison de stéréotypes de genre.
 

Quelles pistes pour prévenir le burn-out selon le genre ?

La prévention passe d’abord par une prise de conscience collective.

  • En entreprise : adopter une politique RH inclusive, proposer des formations à la gestion du stress, ouvrir des espaces de parole.
  • En famille : favoriser une répartition équilibrée des tâches.
  • Côté personnel : apprendre à repérer ses limites, à se relaxer et à méditer.

Bon à savoir : Certaines mutuelles proposent aujourd’hui des accompagnements spécifiques pour les salariés en situation d’épuisement. N’hésitez pas à les solliciter.

Focus : impacts d’une cure thermale pour les personnes en burn-out ?

Une cure thermale offre un temps de pause profond, loin du tumulte quotidien. Repos, soins relaxants, accompagnement psychologique… Tout est pensé pour favoriser la déconnexion et la reconstruction. D’après une étude, 2/3 des patients disent aller mieux à 3 mois post cure.

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