Chaque parcours est unique, bien sûr. Mais ces étapes reviennent souvent, comme une trame silencieuse. Les reconnaître, c’est se donner une chance de reprendre la main avant qu’il ne soit trop tard.
Étape 1 : l’hyper-engagement et l’oubli de soi
Tout commence souvent par une motivation sans faille. On s’investit à 200 %, on veut bien faire, être reconnu, utile. On accepte les heures supplémentaires, les week-ends sacrifiés. « Ce n’est pas grave, je tiendrai. » C’est grisant… au départ. Mais cette euphorie masque un premier dérèglement : l’équilibre personnel commence à vaciller. Attention à ne pas tomber dans le workaholisme, la dépendance au travail.
Étape 2 : la fatigue chronique et les premiers symptômes
Et puis, peu à peu, le corps envoie des signaux. Vous dormez mal ? Vous êtes à fleur de peau, même le matin ? Douleurs diffuses, palpitations, migraines… « C’est juste un coup de fatigue », pense-t-on. Mais cette fatigue devient une compagne tenace. Elle résiste au repos, s’incruste. Lea concentration au travail s’effondre, l’anxiété s’invite.
Étape 3 : la désillusion et la perte de sens
Le travail, autrefois moteur, devient vide de sens. Vous exécutez les tâches, sans conviction. Les petites joies du quotidien ? Disparues. Le dégoût s’installe parfois, accompagné d’un cynisme protecteur. « Tout cela ne sert à rien. » Vous vous isolez, les émotions sont en sourdine. Une forme de survie.
Étape 4 : l’effondrement total ou le crash physique et mental
Et un jour, le corps dit stop. Impossible de se lever, de penser, de fonctionner. L’arrêt maladie devient inévitable. Même prendre une douche semble insurmontable. C’est le point de rupture. On parle parfois de « mur invisible ». C’est brutal, mais ce n’est pas la fin. C’est un signal. Il est temps de se reconstruire.