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Conférence du jeudi: Témoignage curiste Burn-out

 

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Le Burn-out ... Un ennemi si invisible ?

 

Dans son ouvrage Burn-out 1,2 mais pas 3, Sophie Levieux, évoque avec une touchante sincérité les difficultés qu’elle a traversé, comme beaucoup d’autres, d’ailleurs, dans son parcours professionnel.

Sophie Levieux est ambitieuse, dans le bon sens du terme. Elle croit en l’aventure humaine ; elle aime les défis et compte s’investir dans le travail. Elle cherche à donner sens à sa vie et n’a pas peur du challenge.
C’est pour cela qu’après 13 années de carrière professionnelle qui s’étaient bien déroulées, Sophie a décidé de changer d’entreprise, de cadre professionnel.

 

La montée en puissance du burn-out

 

C’est avec précision que l’auteure décrit la montée en puissance d’un « ennemi invisible » ou plutôt d’un ennemi dont il est difficile de savoir par où et comment il attaque.

L'action du burn-out est invisible, certes, mais, plus encore, sournoise et imprévisible.
Malgré tous ses efforts pour en décrire le mécanisme et l’installation, l’on sent bien que la souffrance qu’elle sent monter en elle n’est pas de l’ordre du rationnel.

Et surtout, elle n’a pas de prise sur le glissement qui s’opère en elle : elle perçoit une sensation d’étau dans la tête, une exacerbation de sa sensibilité, des troubles du sommeil, de concentration, une perte de confiance en elle, mais aussi dans les autres, un sentiment de solitude, …

Avec clairvoyance, elle fait le lien avec les relations au travail qui se dégradent, parallèlement à son état de santé mental.

Elle ne se sent pas reconnue, décrit une ambiance angoissante, de la jalousie, du harcèlement…

Le management semble délaissé. La dimension humaine est peu prise en compte.
Et notre écrivaine voit juste : elle ne rend pas responsable « que » les autres. Elle porte aussi un jugement sur son comportement. Elle se reconnaît une vraie faiblesse et a compris que celle-ci est la pire des failles contre le burn-out : le perfectionnisme.

Oui, on ne le dit jamais assez, les cigales, les jouisseurs de la vie, les épicuriens sont beaucoup moins à risque de décompensation mentale. Ils se fichent du regard des autres. Leur narcissisme et l’amour que leur procure la vie leur suffit largement. La pression extérieure ne les culpabilise guère. Le bien commun est moins important que leur qualité de vie. Ils ne risquent pas la surchauffe.

Tout le contraire de Sophie Levieux qui l’a bien compris, quand elle écrit que « le perfectionnisme, est l’ami de l’ennemi invisible ».

 

Le burn-out peut arriver chez tous

 

Le perfectionnisme est sous-tendu par le désir de bien faire mais aussi par la peur de faire mal et la culpabilité insupportable que cela entraînerait. C’est ce moteur de culpabilité, ce sentiment de ne pas faire suffisamment le bien, qui entraîne ce doute. Ce dernier est bien sûr alimenté par un type de management peu reconnaissant, peu sensible, manquant d’humanité, de proximité, de clarté.

Cela est encore déterminé par une absence de cohésion d’équipe, un manque de partage, de chaleur qui s’installe souvent quand les cadres n’ont pas saisi cet essentiel que représente le développement d’un esprit humaniste dans une équipe de professionnels.

Et puis, comme presque toujours dans ces histoires, apparaît le portrait d’un de ces personnages, manipulateur, calculateur, politicien qui savent utiliser pour leur propre intérêt, les efforts des autres ; qui savent instinctivement ce que veut dire : « diviser pour mieux régner ». Ils savent exploiter, tirer profit ; ils ont cette capacité d’emprise sur les « généreux », les « gentils » qui rend ces derniers, soumis, à leur insu.

Et c’est ainsi que l’auteure, comme tant d’autres, a été « sacrifiée » sur l’autel du désespoir. Elle s’écroule sans que personne ne réagisse, sans que personne ne s’en aperçoive.

Elle-même perçoit des symptômes. Pour autant, comprend-elle ce qui lui arrive ? Clairement, non.
Et c’est aussi cela son message. Attention, le burn-out peut arriver chez tous, sans prévenir, sans que l’on en comprenne le mécanisme : c’est cela qui est invisible : de l’extérieur, évidemment ; de l’intérieur : aussi.

Et c’est bien la raison pour laquelle personne ne réagit ; c’est la raison pour laquelle Sophie est isolée puis raillée pour son arrêt-maladie qui n’est évidemment pas du confort ! Confort et perfectionnisme ne font pas bon ménage.

Mais comme notre amie a un bon karma, qu’elle a cette belle intelligence humaine, une grande sensibilité psychique, une ouverture d’esprit, elle va trouver les moyens de sortir de l’impasse. Elle va enfin mettre ce qui lui reste d’énergie pour se soigner ; elle va trouver les bonnes ressources, mais aussi les bonnes sources.

Et elle va conserver, profondément en elle, le souvenir de ce traumatisme comme une vieille cicatrice psychique.
Elle va apprendre à mieux repérer les signes que l’on appelle prodromiques, c’est-à-dire les premiers signes de la maladie, ceux qui mettent en éveil, en alerte.

Et c’est ainsi que cet ennemi devient moins invisible. Peu à peu, Sophie repère le mal, le sent venir, comprend comment combattre son burn-out, en fait un objectif principal.

Il est vrai que tout ce travail pour simplement vivre ou survivre, est difficile à accepter. Pourquoi les personnes les plus humaines sont-elles aussi les plus fragiles ? N’est-ce pas injuste ?

Cure thermale burn-out

 

 

Le préface du Dr. Olivier Dubois dans le livre de Sophie  "Burn-out 1,2 mais pas 3

Après 35 ans d’expérience en psychiatrie, je porte en moi deux convictions qui me serviront, grâce à l’amabilité que me fait Sophie Levieux de me faire confiance pour cette préface, de message :

  • Si le combat est ardu contre la maladie, l’endurance et ce qu’appelle Boris Cyrulnik, la résilience, qu’arrivent peu à peu à développer nos curistes, nos patients leur permet presque toujours d’en sortir, plus forts et équilibrés.
  •  Cette épreuve terrible de se battre pour supporter la vie est sans doute la pire épreuve humaine. D’ailleurs, il n’y a pas d’autres maladies qui amènent au suicide, avec autant de probabilité ! Cependant, cette épreuve est un voyage, une expérience mentale incroyable. L’immense majorité des patients s’en sortent. Et, en même temps, ils apprennent une chose essentielle, l’essentiel de l’essentiel : la valeur de la vie.

Certes leur regard sur celle-ci aura changé. Mais combien les services qu’ils vont pouvoir donner en termes d’humanité, après avoir vécu cela, vont être importants ! A leur tour, ils vont sauver des vies.

Et c’est exactement cela que Sophie Levieux a décidé de faire avec cet ouvrage, avec succès.
Et cette fois, l’objectif est atteint, sans contestation.

 

burn out 1 2 mais pas 3

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